UN VIEUX RÊVE...
Le paramoteur est fondamentalement différent des autres sports aériens motorisés :
C'est le moyen le moins cher de voler !
Le plus facile à apprendre !
Le plus sûr à pratiquer !
Le plus facile à transporter !
Le paramoteur est né en France en 1988. Il est devenu, en quelques années un sport aérien à part-entière.
C'est le plus fantastique et le plus sûr moyen de voler.
Dernière évolution dans le domaine de l'ultra-léger-motorisé (ULM), il associe un parapente avec un groupe moto-propulseur fixé dans le dos du pilote par un harnais ou sur un chariot.
C'est le seul aéronef capable de tenir dans deux sacs, pour rentrer dans le coffre d'une voiture.
COMMENT ÇA MARCHE ?
LA SÉCURITÉ EN VOL
Quand il est piloté correctement et dans des conditions météorologiques adéquates, sa pratique ne comporte quasiment aucun risque. Vous n'avez pas à vous préoccuper d'une éventuelle panne moteur: il vous suffit de trouver un terrain d'atterrissage sûr (volez toujours à portée d'une zone "posable") et vous laisser doucement descendre, soutenu par votre parapente !
Si vous décidez malgré tout de voler en conditions aérologiques "fortes" vous devez disposer d'une expérience en rapport avec cette aérologie ! Le paramoteur est aussi sûr que vous serez prudent !
LA SIMPLICITÉ DU PILOTAGE
Le pilotage d'un parapente est d'un principe très simple.
Deux poignées (les freins) raccordées au bord de fuite de l'aile par des suspentes permettent le contrôle de la voile.
Il suffit de tirer sur le frein droit pour aller à droite, sur le frein gauche pour tourner à gauche, d'augmenter les gaz pour monter et de les réduire pour descendre...
Enfin, l'atterrissage se fait en douceur en tirant sur les deux freins en même temps.
LE DÉCOLLAGE
1. Après un contrôle pré-vol du parapente et du groupe propulseur, les mousquetons de la sellette sont attachés aux élévateurs de l'aile.
2. L'aile est complètement étalée sur le sol, perpendiculairement à l'axe du vent.
3. Le moteur est démarré et pré-chauffé.
5. Quand l'aile est arrivée au dessus de la tête du pilote, celui-ci effectue un rapide contrôle visuel, et commence sa course en mettant les gaz au maximum.
L'ATTERRISSAGE
1. Le pilote fait son approche de la zone d'atterrisage à une altitude suffisante (30 mètres environ) face au vent.
2. Quand il est prêt à atterrir, le pilote arrête le moteur en utilisant le bouton situé sur la poignée de gaz.
3. Le pilote maintient une direction correcte face au vent (impératif) et le maximum de vitesse (bras hauts) et descend vers le point d'atterrissage.
4. À 2 ou 3 mètres du sol, le pilote tire progressivement sur les freins pour réaliser un "arrondi" qui ralentit l'aile et lui permet de se poser avec la plus grande douceur.
5. En une ou deux secondes, les pieds du pilote touchent le sol et il lui suffit d'avancer de quelques pas pour accompagner le mouvement de l'aile (qui continue de voler et d'avancer lentement).
6. Le pilote contrôle la voile avec les freins et se retourne pour faire face à la voile puis affale l'aile en tirant fermement sur les freins.